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DARWICHE CONTEURS

Contes en trio

vendredi 2 juin – 20h30 – Centre culturel La Passerelle, 57 Bd de Lamballe, 45400 Fleury-les-Aubrais

  • Tout public à partir de 12 ans, durée 1h30. Tarif plein : 16€, Tarif réduit : 8€.

C’est l’histoire d’une famille amoureuse des contes.
Sur scène, ils sont trois : le père, Jihad, et ses deux filles, Layla et Najoua. Mais la grand-mère n’est pas très loin. La grande conteuse de la famille, c’est elle.
Sa maison de pierres blanches au Sud-Liban a toujours été ouverte aux gens du village comme à l’étranger de passage. Elle sentait bon le café et la cardamome. Au printemps, les voisins se rassemblaient sous le grenadier en fleurs pour écouter cette femme pétillante.
Puisant à cette source originelle, la parole circule de l’un à l’autre, fluide, rythmée. Certains contes avancent à plusieurs voix, comme une danse où les mots s’enchevêtrent, se donnent la main. Puis le fil des histoires suit l’instinct amoureux.
A travers les regards complices et la joie d’être ensemble, la filiation est toujours là. Comme un long conte à tiroirs qui cache d’autres contes encore, sur la liberté de choisir, sur l’amour et le partage.
Un spectacle singulier où complicité et tradition résonnent à l’unisson.
Intemporel !

biographies

JIHAD DARWICHE

Jihad Darwiche est né à Marwaniyé, un petit village du Sud-Liban. Son enfance a été bercée par les contes, les joutes poétiques qui sont encore très populaires de nos jours et les récits traditionnels de l’Orient que racontaient sa mère et les femmes du quartier. Il habite ensuite la vieille ville de Saïda, où la tradition du conte est encore vivace. Dans les ruelles étroites, les voisins passent leurs matinées à discuter d’une fenêtre à l’autre et à se raconter les rêves de la nuit (de vrais contes de fées) en buvant le café à la cardamome… Après avoir étudié successivement à Beyrouth puis à Montpellier, Jihad devient journaliste, métier qu’il exercera de 1974 à 1983 avant de devenir conteur en 1984. Depuis, il intervient dans les festivals et théâtres, en France comme à l’étranger, pour partager ses spectacles, transmettre son amour du conte et former la nouvelle génération (ateliers d’écriture, accompagnement à la création, stages de formation à l’art du conte,…). Le temps d’un spectacle ou pour une nuit entière, son répertoire couvre un large éventail allant des épopées anciennes aux récits contemporains en passant par les contes traditionnels comme les Mille et Une Nuits. Dès ses débuts, il participe activement au renouveau du conte dans les pays francophones et arabophones.  Il est intervenu lors de nombreux colloques sur l’art et le travail du conteur, et a publié plusieurs articles dans des revues spécialisés en France, Pologne, Québec… Auteur d’une trentaine de livres de contes et d’une douzaine de cd-audio, il est, et a été, conseiller, directeur et co-directeur artistique de plusieurs festivals : Festival des Alpes-Maritimes, Festival Yeleen au Burkina Faso, Festival de Saint-Denis à la Réunion avec Hassane Kouyaté, Festival de contes de Djibouti, Festival du conte et du monodrame au Liban).

Dans le cadre du Festi’45, l’association Espace Culturel Marico organise un stage à destination des artistes conteurs et du spectacle vivant, en compagnie de Jihad Darwiche ! Ce stage se déroulera sur trois jours, pendant 6 heures chaque jour, à la bibliothèque Les Jacobins, Fleury-les-Aubrais (45).
En savoir plus...


NAJOUA DARWICHE

Artiste professionnelle, conteuse et autrice franco-libanaise, issue d’une longue lignée de conteurs, Najoua Darwiche puise son inspiration dans les contes traditionnels, les textes contemporains et développe sa propre écriture. Elle se passionne avec la même force pour les formes légères, comme les récitals de conte, et les formes plus scénographiées, destinées au plateau. Depuis qu’elle a créée son premier spectacle « Pas chassés sur la courbe du monde » en 2014, elle se produit dans les festivals et théâtres de la scène francophone et internationale, notamment : L’Olympia à Paris (en première partie d’Aldebert-Enfantillages 2), le festival La Cour des Contes en Suisse, le festival Interculturel de Conte de Montréal, le Printemps de Bourges, le festival des Arts du Récit à Grenoble, le théâtre des Carmes à Avignon, le festival Mantsina à Brazzaville au Congo, le festival du conte et du monodrame de Beyrouth au Liban, la Scène Nationale de Mâcon, le théâtre du Chevalet à Noyon, le théâtre 13 à Paris, le festival Arabesque à Montpellier… Nourrie par les contes depuis l’enfance et passionnée par le théâtre, elle suit en 2014 les cours d’initiation de l’école Internationale Jacques Lecoq et intègre le Labo de la Maison du conte de Chevilly-la-rue en 2015. En 2016, la compagnie du Cercle / Abbi Patrix lui propose un accompagnement artistique et structurel d’un an, « Une aventure singulière » soutenue par la DGCA, ce qui lui ouvrira les portes de la Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon pour une résidence d’écriture. Depuis 2015, le Nombril du Monde, sous la direction de Yannick Jaulin, lui apporte son soutien grâce à plusieurs dispositifs d’accompagnements professionnels : « Les Instants d’Eden », accompagnement à l’écriture, et« Plateaux Neufs, conteurs à bord », résidence de création au plateau en partenariat avec le théâtre de Bressuire-Scènes de Territoire, le théâtre de Gascogne à Mont-de-Marsan et la Scène Nationale d’Aubusson. En juillet 2017, l’Organisation Internationale de la francophonie la sélectionne pour représenter la France aux 8ème Jeux de la Francophonie organisés à Abidjan lors du concours « Conte et conteurs » et elle remporte la médaille de bronze. Toutes ces nouvelles expériences vont l’aider à définir sa quête artistique et à créer son premier spectacle au plateau «Celle qui ne savait plus rêver», autofiction sur la construction intime et le questionnement de l’identité, avec pour socle de travail : la recherche du mélange entre conte traditionnel et écriture contemporaine.


LAYLA DARWICHE

Layla Darwiche est venue tout doucement et naturellement au conte, après des études en langue orientale et une expérience de la scène à travers les danses du Maghreb. Depuis huit ans maintenant, dans les lieux les plus divers, elle partage avec un public d’adultes ou d’enfants les histoires qui l’ont émue ou amusée. D’origine libanaise, elle puise son répertoire dans les contes traditionnels du Moyen-Orient (Palestine, Egypte, Syrie), les Mille et Une Nuits et dans la mémoire familiale transmise par sa grand-mère « à la bouche fleurie » puis par son père. Fascinée par les contes de femmes, dévoreuses ou sages, sorcières ou ogresses, initiatrices et porteuses de vie, elle cherche sans relâche à trouver l’image juste, le mot vrai et à naviguer entre légèreté et gravité. Depuis peu, la découverte de la place du conte dans l’apprentissage de la langue pour les non francophones lui ouvre un nouveau champ d’investigations.

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